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Viabilis Océans remporte la 17ème Transat Café L’or Le Havre – Normandie en Ocean Fifty !

Victoire après une course exceptionnelle ! Baptiste et Thomas, à bord de Viabilis Océans, premier Ocean Fifty de la Transat Café L’or après 12 jours 5 heures 24 minutes 30 secondes de course.

 

Ils l’ont fait !

Jusqu’au dernier mille, le duo aura bluffé par sa détermination et sa gestion millimétrée de la course. En franchissant en tête la ligne d’arrivée devant Fort-de-France ce jeudi 6 novembre à 15h 54mn 30s (heure locale), Baptiste Hulin et Thomas Rouxel s’offrent à bord de Viabilis Océans une victoire magistrale sur la Transat Café L’OR. Rien n’était pourtant gagné : victime d’une avarie de grand-voile dès les premières heures de course, le tandem accusait près de 130 milles de retard sur la tête de flotte (200 milles aux Canaries). Sans s’affoler, ils ont réparé, analysé, puis déroulé une trajectoire d’une grande finesse. Navigation propre, choix stratégiques audacieux, gestion en parfaite symbiose : Baptiste et Thomas ont réalisé une remontée spectaculaire. 

Viabilis Océans aura mis 12 jours et 5 heures pour couvrir les 4 600 milles théoriques entre Le Havre et la Martinique via l’archipel du Cap-Vert, à la vitesse moyenne de 16,02 nœuds (pour 5 709,41 milles réellement parcourus à la vitesse de 19,46 nœuds).

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Les clés d’un succès : osmose, méthode et collectif

Bonne humeur contagieuse, complémentarité évidente, bateau bien préparé… Le succès repose sur un trio gagnant : un binôme soudé et efficace, un bateau fiabilisé, une équipe engagée derrière le projet (BE Racing à Saint-Malo).

Baptiste Hulin, 28 ans, Choletais, signe ici sa première grande victoire en Ocean Fifty (après deux participations à la transat en double en Class40 et une expérience de haute volée en match racing). À ses côtés, Thomas Rouxel, 42 ans, originaire de Saint-Brieuc, équipier de rêve, a apporté sa belle expérience du multicoque (trois participations en Ultim). Entre les deux marins, l’osmose a été immédiate et décisive.

Le bateau, un plan VPLP mis à l’eau en 2017, a bénéficié d’améliorations majeures au sein de BE Racing. Entré sur le circuit Ocean Fifty en 2024, Baptiste se hisse dans la cour des grands avec la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2026 en ligne de mire.

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Les mots des skippers

Baptiste Hulin : « Je suis tellement heureux, je ne trouve pas les mots. C’est ma première victoire sur une course majeure, c’est dingue ! C’était une course incroyable, on a pris la tête avant le rocher du Diamant, la gagner, c’est incroyable. On s’est fait plaisir en arrivant, c’était magique. L’expérience de Thomas a été importante. On construisait tout ensemble, on a pu assumer ensemble nos options jusqu’à celle de cet après-midi. Je sors hyper grandi de cette expérience avec lui. La classe Ocean Fifty est super, c’est génial d’arriver sur un patin en baie de Fort-de-France, d’arriver proches des copains. Dans les premières heures de course, on pense devoir abandonner car on déchire notre grand-voile. On a réparé grâce à une belle chaine de solidarité à l’Aber Wrac’h. On n’a jamais rien lâché, c’était une grosse remontada. On était dans une dynamique positive avec Thomas. »

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Thomas Rouxel : « C’était fou, indécis jusqu’à l’approche de la Martinique. La nuit dernière, on se disait que tout était possible, mais ce scénario était quand même improbable. Notre option sud était osée, c’était un pari, et ça a marché ! Pour rattraper notre retard après l’arrêt à l’Aber Wrac’h, nous avons cravaché dans des conditions relativement clémentes. Il fallait que nous soyons rapides pour éviter la dépression portugaise, c’est ce qui nous motivait avant tout. Aux Canaries, nous avons pu recoller au groupe de tête, et avons eu de la réussite. Au Cap-Vert, j’avais énormément travaillé en amont sur la topographie, les masses d’air pour voir si ça passait entre les îles, et ça a marché. C’était incroyable ! Une traversée de l’Atlantique n’est jamais facile avec les variations de vent à gérer, les grains, les zones sans vent. Nous pouvons être fiers de nos trajectoires, nous avons bien navigué. C’est une vraie satisfaction ! »

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Viabilis Océans : retour sur une remontée spectaculaire

Parti du Havre le 25 octobre dans des conditions très toniques, Viabilis Océans se hisse rapidement dans le top 3 au Raz Blanchard avant qu’une nuit dantesque ne secoue la flotte des dix Ocean Fifty : mer forte, rafales violentes, trois chavirages. Baptiste Hulin et Thomas Rouxel, eux, subissent une avarie de grand-voile et se déroutent vers l’Aber Wrac’h, où l’équipe technique de BE Racing — soutenue par les marins locaux, dont Jacques Caraès, Gildas Morvan et Eric Cochet — remplace leur voile par celle d’entraînement. Après les 4 heures réglementaires d’escale, Viabilis Océans repart en dernière position, avec 130 milles de retard sur la tête de flotte, déjà lancée dans le golfe de Gascogne.
Heure après heure, plus déterminés que jamais, Baptiste Hulin et Thomas Rouxel reviennent fort alliant vitesse, concentration et régularité.

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24 heures après leur escale, ils dépassent successivement Upwind by MerConcept puis Mon Bonnet Rose. Le 28 octobre, au large de Casablanca, ils rattrapent Le Rire Médecin – Lamotte. Devant eux, l’élastique se tend : la tête de flotte prend le large et enregistre alors 200 milles d’avance, mais se retrouve ralentie à l’approche des Canaries par une dorsale, zone sans vent difficile à négocier. Viabilis Océans en profite, optimise ses transitions et remonte à la 3ᵉ place, au large des côtes mauritaniennes.

La bagarre d’empannages se poursuit jusqu’au Cap-Vert, où Baptiste et Thomas choisissent une option stratégique affirmée : couper entre les îles de Praia et Maio pour éviter le dévent. Un choix payant puisqu’au début de la traversée de l’Atlantique, Viabilis Océans est déjà deuxième.

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Le 4 novembre, coup de théâtre : Edenred subit une avarie et ralentit. Viabilis Océans prend alors les commandes d’une flotte aux abois. S’en suivent des alizés instables, des grains, des zones moins ventées, peu de sommeil et un engagement total.

Ce 6 novembre, à 90 milles de l’arrivée, les deux bateaux de tête sont à égalité mais sur deux options différentes : Wewise au nord, Viabilis Océans au Sud. « Les dés sont jetés, c’est désormais le vent et ses possibles variations d’angle qui en décideront ! » confiera Thomas dans un message du bord ce jour… Jusqu’au bout, sans aucun répit, les deux marins sur Viabilis Océans auront décidément tout donné.

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